« La peur n’est que la foi inversée: c’est la foi dans le mal au lieu du bien. Le but du jeu de la vie c’est de voir clairement le bien et d’effacer du mental toutes les images du mal. » – Florence ScoveL Shinn
« Le pessimiste assombrit le monde de ses funestes prédictions, en considérant que si le pire n’est jamais sûr, il est en tous cas probable. A force d’être sur la réserve, le pessimiste laisse le monde se faire sans lui: il préfère même s’en faire oublier.
L’optimiste, lui, a une vision lumineuse du monde, dont i la décidé de déceler les promesses plus que les menaces, en préférant s’attarder sur l’ouverture des possibles que sur le blocage des situations ou le verrouillage des individualismes. Le pessimisme est repli résigné, l’optimisme est confiance engagée et parfois conquérante.
C’est assurément de la douce folie qui berce le coeur des optimistes, mais se priver de cette folie-là, ne serait-ce pas péché capital, honteuse capitulation sur le champ de bataille de l’espérance? Oui, sans cette douce folie, ne serions-nous pas guettés par le racornissement de l’âme ou une déperdition de notre énergie vitale qui nous amèneraient à renoncer à faire de nos rêves des réalités? » – F. Garagnon